Et plus encore!

Sur cette page, vous découvrirez quelques autres sites historiques importants liés de près ou de loin à l’histoire des Huguenots.

BIBLIOGRAPHIE

  • Il y avait des géants, histoire anectodique des Vallées Vaudoises du Piémont, B. Decorvet, CLC
  • La Superbe, André Chamson, Edipro
  • Carcassonne, la cité, Éditions Valoire-Estel
  • Protestants en Dauphiné, l’aventure de la Réforme, Pierre Bolle, Éditions le Dauphiné
  • Sur les traces des Huguenots, Maison du Protestantisme de Nîmes.

Voici les ruines de l’Amphithéâtre des Trois Gaules, à Lyon. C’est ici que l’esclave Blandine a été exécutée en 177 ap. J.-C., après avoir subi plusieurs supplices. Et ces persécutions contre les chrétiens n’allaient pas être les dernières en France.

La rue Pierre Valdo (via pietro valdo) est située à Torre Pellice, au sud-ouest de Turin, en Italie. Vers la fin du 12e siècle, un riche marchand de Lyon nommé Pierre Valdo a vendu tous ses biens et est devenu prédicateur itinérant. D’autres se sont mis à l’imiter. Ce mouvement a été connu sous le nom des ‘Pauvres de Lyon’ puis des Vaudois. Comme les Huguenots, les Vaudois proclamaient la Bible comme étant leur seule autorité en matière de foi et de conduite.

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Statue de Pierre Valdo à Worms, en Allemagne.

Temple vaudois à Torre Pellice. Persécutés par le clergé catholique, les ‘papistes’ comme ils les appelaient, les Vaudois se sont réfugiés dans les vallées reculées des Alpes en Italie, le Piémont.

Le Monument de Chanforan, situé dans le Val d’Angrogne, au Piémont (sud-ouest de Turin, tout près de Torre Pellice), rappelle l’assemblée vaudoise de septembre 1532 qui a décidé de confier à Pierre Robert Olivétan (cousin de Jean Calvin) la première traduction de la Bible en langue française à partir des textes originaux hébreu et grec.

Entrée d’une grotte où se sont tenues des assemblées vaudoises dans le Val d’Angrogne, au Piémont.

Peut-on s’imaginer se retrouver dans l’obligation de se réunir dans une grotte sombre et humide pour pouvoir célébrer un culte au Seigneur ? C’était pourtant la réalité des Vaudois.

Voici le temple de Vialas. C’est l’un des deux seuls temples protestants construits (en 1612) avant la révocation de l’Édit de Nantes en 1685 (l’autre étant situé au Collet-de-Dèze – voir plus bas) et qui ont été épargnés durant « le grand brûlement des Cévennes, » aussi appelé « la Guerre des Camisards. »

Le château de Salgas (aujourd’hui propriété privée). Il a appartenu au Baron de Salgas, François de Pelet, un noble qui a refusé d’abjurer et qui a été condamné aux galères.

 Temple protestant du Pont-de-Montvert.

Vue intérieure du temple protestant du Collet-de-Dèze, le second des deux seuls temples protestants construits (en 1646) avant la révocation de l’Édit de Nantes en 1685 et qui n’ont pas été détruits lors de la « Guerre des Cévennes » (voir plus haut).

Clocher du temple du Collet-de-Dèze.

Cette affiche était située dans le temple protestant du Collet-de-Dèze. Le peintre en question est Jean-Étienne Liotard. Il est plutôt né à Genève. Par contre, son père était bien un Huguenot de Montélimar qui avait fui à Genève suite à la Révocation de l’Édit de Nantes.

Temple protestant de Bagard, sur la route d’Anduze. On remarque la croix huguenote qui orne sa façade.

Le ‘Grand’ temple protestant d’Anduze, l’un des plus grands temples protestants de France.

Voici la fontaine Pagode à Anduze, site du premier martyre huguenot, qui fût brûlé vivant en 1557.

La fontaine Pagode à Anduze.

La Tour de l’Horloge d’Anduze date de 1320. Elle fait partie des anciennes fortifications de la ville.

Plusieurs Huguenots ayant fui la France ont trouvé refuge à Genève. Cette inscription se trouve sur la Tour du Molard à Genève.

Mosaïque représentant l’accueil des Huguenots à Genève au XVIe siècle. Cette mosaïque est située à l’Ancien Arsenal sur la rue de l’Hôtel-de-Ville.